Un essai de choc automobile est réalisé au sein d’un laboratoire et consiste à tester le comportement des véhicules en cas de choc, donc d’accident. Il est indispensable pour développer de nouveaux modèles d’automobiles. Un prototype de voiture est soumis à différents tests, pour que les ingénieurs conçoivent derrière, des véhicules plus sûrs. Explications.
Les tests en essai de choc automobile
Dans le cadre d’un essai de choc automobile, les véhicules subissent deux types de test :
- La voiture est projetée à une certaines vitesse sur un obstacle
- La voiture immobilisée est soumise à un choc pour mesurer les déformations de la structure et déterminer les risques pour les passagers représentés la plupart du temps par des mannequins.
L’idée consiste à simuler le comportement des matériaux du véhicule et également d’un corps humain. Ces essais sont soumis à des protocoles extrêmement rigoureux. Ils peuvent être appuyés par un bureau d’étude en mécanique des structures pour la phase de modélisation.
La simulation numérique en appuie
Les enseignements à tirer sont compliqués à obtenir. La vitesse est telle dans un choc frontal notamment, que les éléments physiques sont difficiles à maîtriser. De nombreux paramètres sont à prendre en compte pour évaluer la déformation des matériaux et les conséquences derrière.
C’est pourquoi, des essais de choc physique sont réalisés. Mais pas seulement. La simulation numérique est aussi utilisée pour tenter de corréler les résultats avec les essais de choc automobile menés. Celle-ci est réalisée par une un bureau d’étude en ingénierie mécanique. La modélisation numérique est renouvelée pendant toute la phase de conception, avant la fabrication d’un modèle de véhicule nouveau.
En France, c’est l’Utac Ceram qui procède à tous les essais pour établir la conformité des véhicules avec les directives européennes et qui réalise les homologations permettant la commercialisation des véhicules par la suite.